Top 20 des meilleurs films de Noël (suite et fin)
films de Noël

Avant toute chose, n’oubliez pas de lire ici la première partie de ce top.


10-Batman, Le Défi (1992) de Tim Burton – Batman Returns
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Avec le recul, il semble quasi-incompréhensible qu’un studio de cinéma ait donné un tel budget à Tim Burton pour réaliser ce qui reste, à ce jour, un des plus grands chefs d’œuvre du cinéma gothique, mais qui est censé être un film de super héros. Abandon d’enfant, imagerie SM, héros proche de l’internement psychiatrique, corruption, terrorisme : toute l’imagerie de Noël, quoi ! Les années 90 n’auraient pas été les mêmes sans Tim Burton.
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9-Brazil (1985) de Terry Gilliam
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Adaptation officieuse de 1984 de George Orwell explosant littéralement l’adaptation officielle, Brazil fait partie des films les plus fous jamais produits. Véritable ode à la révolte et au rêveur qui sommeille en nous, film hystérique, réflexion sur la dictature et sur le monde du travail, comédie absurde, film noir, optimiste ou pessimiste selon la vision qu’on en a. En un mot : unique !
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8-La vie est belle (1946) de Frank Capra – It’s a Wonderful Life
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Énorme classique de l’histoire du cinéma. Multi-rediffusé à la télévision anglo-saxonne. Que dire de plus sur le film de Capra qui n’ait pas déjà été dit ? Rappelons-en au moins l’histoire pour ceux d’entre vous qui ne l’aurait pas vu : un chef d’entreprise (James Stewart, magistral) qui a toujours œuvré pour le bien d’autrui, entre en conflit avec l’homme le plus riche de la ville qui veut le ruiner, et ainsi l’empêcher de loger les plus démunis. Alors qu’il égare une somme importante, son rêve semble détruit et il songe au suicide quand un ange apparaît et lui montre ce qu’aurait été la vie des gens de sa ville sans lui. Si le film a parfois été fustigé pour faire l’éloge du capitalisme, il n’est pas non plus interdit de le prendre pour une fable morale, préfigurant la série La Quatrième Dimension d’une dizaine d’année, sur le pouvoir de l’altruisme.

7-Tokyo Godfathers (2004) de Satoshi Kon
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À chaque fois que vous en aurez l’occasion, découvrez l’œuvre de Satoshi Kon. Cet homme fut l’un des plus grands réalisateurs des années 2000, et mourut à 46 ans en 2010 avant de connaître la notoriété qui lui était dû. Entre temps, son œuvre fut amplement pillée par deux cinéastes qui prirent les éloges à sa place pour des idées géniales dont il fut l’auteur (Christopher Nolan et Darren Aronofsky, pour ne pas les citer). Aussi, découvrir son film le moins connu à ce jour, à savoir Tokyo Godfathers ne pourra que prouver le génie de cet homme. En racontant l’histoire de trois sans-abris qui recueillent un bébé ainsi qu’une mystérieuse clé dans les rues de Tokyo, Satoshi Kon propose une version drôle, poétique et sociale du Fils Du Désert de John Ford. Un dessin animé au rythme mené tambour battant qui vous fera pleurer à chaudes larmes, à coup sûr !

6-Le drôle de Noël de Scrooge (2009) de Robert Zemeckis – Disney’s A Christmas Carol
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Zemeckis adapte Un Conte de Noël de Charles Dickens, qui fut déjà transposé maintes fois au cinéma mais jamais avec autant de maestria. Ici, il utilise la technique de la Performance Capture pour permettre à Jim Carrey de jouer huit personnages différents, dont le personnage principal : le très avare Scrooge. Scrooge est un homme détestant Noël qui va recevoir la visite, le 24 décembre, des Esprits des Noël qui vont le confronter à ses propres souvenirs. L’œuvre émeut autant qu’elle impressionne par sa réalisation et surtout par sa 3D relief qui reste, à ce jour, l’une des plus immersives qu’il nous ait été donné de voir. Impossible de voir ce film sans ressortir avec un sourire béat.

5-L’arme fatale (1987) de Richard Donner – Lethal Weapon
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La période de Noël semble être une obsession pour le scénariste Shane Black autant que pour Tim Burton, puisqu’ils comptabilisent tous deux, trois films auxquels ils ont participé, rien que dans ce top. Avec L’arme Fatale, Shane Black et Richard Donner inventèrent un sous-genre du cinéma d’action qui fit fureur les années suivantes : le buddy movie. Mais si les suites du film et tous ceux s’en inspirant n’en ont gardé que l’aspect comique / action, on oublie trop souvent à quel point ce premier volet est un film sombre, où le personnage de flic campé par Mel Gibson (le mec qui mange du charisme au petit déjeuner) est purement suicidaire. Ici, les répliques cultes fusent autant que les balles (le fameux « Je suis trop vieux pour ces conneries » vient de là), et le soir de Noël est avant tout synonyme de déprime, même si tout se finit bien, forcément.
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4-Gremlins (1984) de Joe Dante
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Steven Spielberg aura au moins révélé au monde deux cinéastes parmi les plus importants qui soit, à savoir Robert Zemeckis et Joe Dante. Avec Chris Colombus au scénario, c’est ce dernier qui nous intéresse ici, ainsi que l’idée géniale du patron, à savoir : réaliser un film d’horreur pour enfant. Et encore aujourd’hui, non seulement ce chef d’œuvre que tout le monde a forcément vu et revu (dans le cas contraire, qu’attendez-vous ?), n’a pas pris une ride, mais on ne peut que s’étonner de voir à quel point il reste jouissif et pousse chaque situation à la limite de l’acceptation par la censure. Des films comme ça, ça n’existe plus, et c’est bien dommage ! Spielberg et Dante, vous attendez quoi pour revenir montrer à la jeune génération ce que doit être un film pour enfants ?
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3-Edward aux mains d’argent (1990) de Tim Burton – Edward Scissorhands
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Un des films qui m’a le plus ému de toute ma vie. Réflexion sur la place du geek dans la société, donc sur le droit à la différence, conte morale à la puissance évocatrice rare, meilleure performance de la carrière de Johnny Depp, meilleur film de Tim Burton. Jamais sa mise en scène n’aura atteint une telle poésie que dans les scènes finales d’Edward aux mains d’argent.
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2-L’étrange Noël de Monsieur Jack (1993) de Henry Selick – The Nightmare Before Christmas
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Alors, pour commencer, il faut rendre à Selick ce qui appartient à Selick : CE FILM N’EST PAS UN FILM DE TIM BURTON !!!!!!!!!! Oui, le film préféré de tous les fans du cinéastes de Burbank n’a pas été réalisé par lui. En fait, Burton a conçu les croquis, et écrit le scénario, fortement inspiré du conte Comment le Grinch a volé Noël, mais n’a pas réalisé le film. Donc, la majorité du travail N’A PAS été faite par Tim Burton. Et le véritable auteur de ce film est le grand Henry Selick, qui fut totalement dépossédé par des fans incapables de lire un générique de film, et eut bien du mal à continuer sa carrière après (qui contient pourtant le chef d’œuvre Coraline). Ceci étant dit, le film de Selick est un pur chef d’œuvre que l’on peut voir aussi bien à Halloween qu’à Noël, dont la performance technique hallucinante dû à la stop-motion, parvient à créer un univers visuel qui relève à l’époque du jamais vu (depuis, Burton l’a réutilisé presque tel quel dans Les Noces Funèbres).

1-Die Hard (1988) de John McTiernan
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Il y a besoin d’argumenter ? Vraiment ? Die Hard, c’est le film parfait. Ce n’est pas le premier film d’action de l’histoire, loin s’en faut, mais il a tellement changé la face du cinéma d’action, et du cinéma en général, que tout le monde le considère comme tel. Imité par… je ne sais pas, plus de 20 000 films depuis sa sortie, mais jamais égalé. Même son propre réalisateur, John McTiernan, dû en détourner les codes qu’il a lui-même créé pour pouvoir revenir au cinéma d’action (rétrospectivement avec Last Action Hero et Die Hard 3). L’histoire de ce flic alcoolique, sur le point de divorcer qui déjoue une attaque terroriste dans la tour nakatomi le soir de Noël peut paraître simple, mais son exécution est remarquable. La composition des plans, la gestion de l’espace, la musique, le montage, l’inventivité de la mise en scène, le jeu de Bruce Willis qui fera de lui l’une des plus grosses stars au monde… Bon, je vous laisse, faut que je le revoie pour la 100ème fois.
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« Viens me voir à Los Angeles, on passera Noël en famille, on fera la fête… »

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Jonathan Placide

Chef d'entreprise chez AWD Productions. Réalisateur, cameraman et monteur, Jonathan Placide est le plus ancien journaliste d'ArlyoMag. C'est pourquoi certains l'appellent "Papy". Grand défenseur du cinéma populaire devant l'éternel, il s'intéresse également à la culture geek dans son ensemble, et vous fera profiter de ces passions à travers ses articles.