L’édito pas mytho
édito

Nouvelle année, nouvelle direction pour le mag. Notre bien-aimé rédacteur en chef a posé les armes, et passé le flambeau. Si vous voulez savoir à quelle sauce vous allez être mangés, vous êtes au bon endroit.

 

C’est 2018 ! Super ! Tout va changer, le monde va se transformer en merveilleux paradis parce qu’on va tenir nos résolutions, la paix dans le monde, amour sur tous, santé, bonheur, blablabla…

Je suis la première à vouloir croire à l’existence des licornes, mais ne nous voilons pas la face. On ne change pas du jour au lendemain, encore moins un lendemain de cuite mondiale qu’est le 1er janvier. C’est genre le pire jour pour prendre de bonnes résolutions en fait.

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C’est pas dans cet état-là que vous allez casser la baraque.

 

Et souvent, on essaye, on essaye, et ça ne marche pas. Alors, faut-il abandonner ? Nope. Never.

Par exemple, cela fait très exactement trois mois que j’ai pris mes fonctions. Trois mois pendant lesquels j’ai commencé à rédiger au moins trois éditos différents. J’en ai même fini un, mais mes chers rédacteurs m’ont fait remarquer que c’était de la merde. Faut-il que j’abandonne ? Démissionnerais-je devant l’incapacité totale de remplir ma fonction première ?

Ou bien recommencerais-je jusqu’à ce que j’arrive à vous parler de ce dont j’ai envie de vous parler ?

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J’vous jure, j’étais comme ça.

Never gonna give you up, never gonna let you down…

J’ai du mal, j’avoue, à savoir par quel bout commencer. Mais c’est que je suis quelque peu intimidée : vous, nos lecteurs adulés, si mystérieux, si lointains, je n’ai pas envie de vous décevoir. Alors j’angoisse, je me dis que vous allez trouver ça bête, trop mielleux. Parce que je sais exactement ce que je veux vous dire, mais la forme les amis, la forme du propos… C’est compliqué. Et là, je ne peux pas me cacher derrière les mots de quelqu’un d’autre, derrière les œuvres d’un artiste que je rencontre. Il y a juste moi et mon envie de vous dire comment Arlyomag, c’est super cool.

Alors je vais essayer, peut-être que ça ne marchera pas, mais je m’en fous, parce que je sais que j’ai raison dans le fond, même si vous ne me croirez peut-être pas. Ça fait partie du boulot chez Arlyomag : croire en quelque chose et essayer de le faire bien, puis se foirer, mais réessayer autrement, jusqu’à ce que ça marche.

 

A la recherche du pain perdu

J’ai débarqué chez Arlyomag il y a deux ans, pour un stage en journalisme et en communication. Moi qui pensais que j’allais faire ce qu’on allait me dire de faire, j’ai vite compris qu’ici, on ne vous demande qu’une chose : faire ce que vous voulez vraiment faire. (Ça fait beaucoup de faire).

Alors j’ai réfléchi, j’ai observé cette petite structure bénévole qui changeait de forme très vite, toujours pour s’adapter. Qu’est-ce que je voulais y apporter ? Qu’est-ce que j’y cherchais ?

On ne fait pas du bénévolat par pur altruisme : on y cherche toujours quelque chose, de la reconnaissance, le sentiment d’être utile, l’envie d’apprendre, le goût du travail en équipe, ou tout simplement avoir des gens avec qui aller boire des canons…

On ne rejoint pas le monde de la culture dans le but de se faire de l’argent : on veut découvrir des moyens d’expression, on veut rencontrer des gens différents, on est curieux de cette sphère terriblement vaste et souvent inatteignable, un monde qui semble élitiste parfois.

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Oui bonjour, je viens pour le concert des Aristochats.

 

Alors, qu’est-ce qu’ils cherchaient tous, chez Arlyomag ?

Beaucoup sont passés sans trouver. Certains sont restés et cherchent encore. Mais tous savent que ce webzine, c’est un terrain d’expérimentations et de rencontres avant d’être un média culturel. Et que chercher, c’est le but.

Bref. Je suis rédactrice en chef.

Et donc, après deux ans de rédaction, de community management, de graphisme, de gestion d’équipe officieuse, de corrections, de relectures, de recrutement, etc… j’ai l’insigne honneur de gérer tout ce microcosme. Et « gérer », chez nous ça veut dire accompagner.

Et je suis ravie, que dis-je, enchantée, de reprendre le flambeau ! La culture lyonnaise prend de nouveaux visages : cela veut dire pour nous toujours plus de curiosité et de nouveaux projets. Chacun avec nos goûts, nos envies, nous allons essayer de dessiner pour vous une cartographie des pépites culturelles.

Et si c’est pas assez pour vos beaux yeux, vous n’avez qu’à nous rejoindre pour y mettre votre grain de sel <3

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Promis, vous serez pas obligés de mettre des GIF partout.

 

 

 

 

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Edmée Pautet

ex-Rédac en chef et grammar nazi, j'aime les licornes et les insultes désuètes.