Festival Sens Interdits : Résister c’est d’abord se souvenir

Patrick Penot, codirecteur du Théâtre des Célestins avec Claudia Stavisky, présente le festival Sens Interdits. Réunie à l’occasion de cet événement, une équipe de Jeunes Reporters investira les douze salles pour sa troisième édition pour recueillir l’impression des spectateurs.

« Mémoires, Identités, Résistances »

Le Festival Sens Interdits rassemble des pièces étrangères. Des pièces pour lesquelles les metteurs en scène sont passés du monde généraliste de l’art au monde de la scène. Cette spécialisation progressive confère une dimension sociétale et particulière aux représentations.

La curiosité fait la programmation. C’est lors de ses  voyages, que Patrick Penot a eu la chance d’assister à des représentations inédites. Des ateliers étaient tenus par des acteurs ou des universitaires sensibilisant les participants aux bienfaits de l’expression.

 

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Théâtre des festivités, Théâtre de l’oppression

Les pièces sélectionnées sont peu jouées, voire interdites. Les valeurs portées par ces œuvres appellent à la  mobilisation et au soutien. Au fil du temps, ce théâtre à la fois social, historique et politique se démocratise.

Les spectacles de cette édition nous viennent d’Egypte, de Slovénie, d’Allemagne, du Cambodge, de Pologne, de Russie, de Hongrie et d’Amérique du Sud. Ils aborderont les guerres passées, la condition de la femme, la religion…

Raconter est le premier rôle du théâtre. Le nom du festival était« Théâtre des Nécessités », pour ramener les représentations théâtrales à leur fonction principale. A travers la danse et le chant, le corps est mis en avant et dévoile les maux ancrés dans ces cultures étrangères.

 

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Programmation édition 2013 (du 23 au 30 octobre)

 

Photos : © Célestins