High Tone : l’underground lyonnais

à l’heure où la musique électronique bat son plein, Lyon nous rappelle qu’elle l’a bien mérité, son titre de capitale française de la musique électronique. À la fois berceau et tremplin de nombreux groupes de musique Dub, Lyon a permis l’ascension de bon nombre de musiciens.

Parmi eux, Kaly Live Dub, Panda Dub, Brain Damage ou encore Meï Teï Shô. Le dénominateur commun ? Le label indépendant Jarring Effect, basé à deux pas de Croix Paquet, dans le 1er arrondissement.

Aujourd’hui, c’est avec le groupe lyonnais High Tone que nous revivons un mélange bien dosé entre musique électronique et acoustique.

Né dans les pentes de la Croix-Rousse, l’esprit engagé et les références musicales propres aux cinq maillons de l’équipe ont permis de développer leur style dans un univers bien particulier. Depuis le début des années 2000, leur musique, revendiquée fièrement par ses membres comme « Ethno Dub », parcourt nos salles et festivals lyonnais. Le groupe n’arrête pas ses épopées musicales à la frontière lyonnaise, et part sillonner les scènes françaises. Son succès grandissant dans le milieu de la scène underground, le groupe a vite été repéré pour des concerts à l’international.

Clavier, basse, batterie, guitare et DJ, le tableau se dresse. Que ce soit au transbordeur ou au festival Démons d’Or – caché derrière les collines de Poleymieux – High Tone surprend, et invite le public à partager leur monde à travers leurs musiques.  C’est sur un rythme reggae souvent affirmé qu’High Tone ajoute une basse puissante, sur des notes orientales sorties de nulle part.

Quant aux représentations en elles-mêmes, le contenu visuel des concerts est toujours différent, plutôt loin des décors inutiles et superficiels.

Si leur groupe ne compte pas de chanteur, leur duo avec le célèbre Pupajim a contribué à la montée en puissance du groupe, pour une musique déjouant les styles musicaux.

De plus en plus connu du monde de la musique électro, High Tone ne cesse de gagner en maturité et de se faire entendre des murs de Lyon, ville à laquelle le groupe a toujours été fidèle.