Les maîtres sont morts, vive les vivants !

Reste que la critique est un exercice de style singulier, souvent d’une grande cruauté et d’une terrible amertume.

Il est aussi beaucoup plus facile de descendre un film que de le défendre, il est plus aisé de condamner un auteur reconnu à la médiocrité que de continuer l’amour d’un artiste. Il est quand même dément de défendre des films comme Hugo Cabret (Hugo – 2011) ou The Adventures of Tintin (2011) respectivement de Martin Scorsese et Steven Spielberg, face à des gens qui vous font croire que vous défendez Max Pécas ou Uwe Boll…

Ce que l’on peut appeler des néo-détracteurs sont sans aucun doute les plus tenaces et les plus difficiles à convaincre. Peut-être que Dario Argento sortira un autre bon film un jour ? Des gens se sont esclaffés lorsque j’ai dit cette interrogation. Je peux remplacer Argento par De Palma et j’aurais d’autres rires. Et je peux substituer De Palma à Godard ou à Shyamalan.

Chers lecteurs, j’espère que vous comprenez ce que je veux dire… Un cinéaste n’est mort que lorsqu’il meurt ou qu’il n’exerce plus du tout. Quand la passion et l’amour du cinéma chez un critique devient une forme de cynisme liée à la déception constante, on peut tomber dans le piège de ne pas voir les films pour ceux qu’ils sont… N’hésitez pas à faire part de vos réactions et à choisir votre camp.