Retour sur la rencontre avec BIG Junior
BIG Junior

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Arthur-Léo et Manon sont partis à la rencontre de Big Junior, un groupe lyonnais qui insuffle un tout nouveau son sur la scène lyonnaise. Le groupe mélange rock, hip-hop ou encore électro. Retour sur ce moment passé avec Adrien, le guitariste, et Johan, le batteur de BIG Junior.

Vous pouvez nous présenter un peu BIG Junior en quelques mots ? 

C’est un groupe composé de 4 personnes : Mathieu au chant, Johan à la batterie, Richard à la basse et Adrien à la guitare. Il a été créé en 2015. On a déjà fait 50 dates en 1 an un peu partout pour notre premier EP. On repart en tournée pour notre second EP qui sort en mars prochain.

Comment vous vous-êtes connus ?

Au départ, Adrien et moi [Johan] avions un groupe de rock, et Mathieu nous aidait dans ce projet. Le feeling est bien passé entre nous, du coup on a décidé de monter un projet tous ensemble. Richard, lui, avait déjà des projets avec Mathieu. Ce qui est top, c’est que nous sommes tous à fond sur le projet. Le clip et la vidéo ont été réalisés par Adrien.

Comment caractérisez-vous votre musique ?

Plutôt un style mélangeant rock, hip-hop ou encore électro ; c’est pour ça qu’on définit notre son d’hip-wave. On avait envie de sortir un son nouveau, bien à nous, se différencier des autres en jouant aussi à fond sur le côté visuel. C’est aussi pour ça que nous avons choisi un visuel rouge et blanc.

« On essaye de faire passer un message d’amour et de paix. »

 

Qu’est-ce qui vous inspire pour écrire ? Quels sont les thèmes récurrents de vos compos ?

On va dire qu’on diffuse des messages fraternels, des messages d’espoir, des messages d’amour, des messages qui transmettent quelque chose de positif. Sans ignorer la situation actuelle.

Quand avez-vous enregistré votre premier EP ? Vous pouvez nous en parler ?

Il est sorti en février l’année dernière, il s’appelle Snii et comporte 4 titres. Mathieu est la personne qui a écrit les paroles. Nous avons vraiment tout fait nous-même pour cet EP. On voulait garder la main mise sur notre création ; on l’a juste mastérisée dans un studio du 2ème. Pour notre second EP, on a voulu un point de vue extérieur, avec une volonté plus large, avoir plus de personnes qui participent dessus.

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Quel souvenir vous pouvez nous donner de votre premier live ? 

On a vraiment eu de la chance pour notre premier live. Un jour, quand nous étions tous les quatre en plein shooting photo pour le groupe (avec des costards blancs et noirs très importants), nous avons croisé Arnaud qui nous connaissait tous indépendamment. Il nous a alors demandé ce qu’on faisait là, et nous avons pu lui parler de notre projet BIG Junior. Ensuite, il nous a proposé de jouer en live à une soirée. On s’en est plutôt bien sortis. C’était génial. Au départ on ne voulait pas donner de concert avant d’avoir bouclé le projet, mais finalement on ne regrette pas, on était dans l’instant présent.

Parlez nous un peu d’Osiris, votre deuxième EP. Nous avons remarqué que vous aviez récolté les fonds nécessaires pour le produire.

Pour ce deuxième EP, nous avons eu la chance de travailler avec Cartel Concert. (EXCLU !! Grâce à eux nous pourrons faire la première partie de Deluxe au Radiant Bellevue, en avril prochain.) On a aussi travaillé avec le studio Tube & Tabe pour enregistrer un de nos titres ; en fin de compte, nous avons vu que nous faisions un super travail avec ce studio et on a décidé, en conséquence, d’enregistrer les 4 autres titres d’Osiris. Et il y a évidemment Thomas, du magazine Little Lions Magazine, qui manage le groupe depuis quelques temps maintenant. À vrai dire, nous avons récolté plus que nous l’espérions pour produire cet EP ; on est au top, même si cela ne couvre que 30% de toute l’affaire.

« Hip-wave, un mélange entre le rock, le hip-hop et l’électro »

 

Quelles sont vos références en termes de musique ? 

Pour Richard et Mathieu, c’est plus de la musique british, du genre Artic Monkeys. On aime évidemment James Blake ou encore Eminem. Nous avons tous des références différentes, ce qui fait la singularité du groupe. Chacun d’entre nous apporte quelque chose de différent, de nouveau, d’où un son qu’on définit comme Hip-Wave.

Quels sont les endroits où vous avez joué qui vous ont le plus marqués ?

En premier, ça sera sûrement pour les 24h de l’INSA. Ensuite, on en a fait un à la Rochelle qui nous a bien marqués : il y avait une ambiance assez glauque mais c’était génial. On ne fait pas de différence entre un concert ou un festival, on se donne à fond dans les deux cas.

Vous êtes en tournée en ce moment, comment ça se passe ? Où est-ce qu’on peut venir vous écoutez ?

On a eu environ 20 dates en 1 mois et demi. On est partis en vanne, tous ensemble. On devait être 7 en tout, avec les techniciens. C’est vraiment une ambiance à part, on est passés à Toulouse, Perpignan ou encore Niort.

Si vous deviez nous citer un album ou une musique, chacun, qui a marqué votre vie ? 

Ça serait Gorillaz : Demon Days, ou encore l’un des premiers d’Eminem.

Où est-ce qu’on peut venir vous voir ? 

On jouera la première partie de Deluxe au Radiant Bellevue le 18 février prochain et au Zénith de Nantes le 3 mars.


Retrouvez leurs chaîne Youtube ici ainsi que leur page Facebook.

Un article co-écrit par Manon Catheland et Arthur-Léo Gandolfo