Quand les souris dansent, Summer Rebellion nous éclate

Samedi 5 mars, Arlyomag s’est retrouvé plongé dans la journée d’ouverture du festival « Quand les Souris Dansent… ».

« Le Festival « Quand Les Souris Dansent… » est un festival lyonnais qui travaille sur les questions d’émergence artistique, de la culture pour tous, des handicaps, de l’égalité femme/homme, des questions de mixité, de diversité des populations et de la transversalité des territoires… Il est né en 2008, de l’envie de mettre en valeur des artistes méconnus du grand public et de favoriser les rencontres entre les publics. » C’est ce que nous pouvons retrouver en guise de présentation sur le site du festival, présentation en corrélation avec ce que nous avons pu découvrir sur place. Une ambiance agréable, des petits stands proposant diverses idées et initiatives citoyennes, ainsi que des programmations de petits concerts, et ce, toujours avec des représentants agréables, aimables et accueillants.

Mais aujourd’hui, nous nous intéressons particulièrement à la clôture de cette journée d’ouverture installée sur l’esplanade de la Croix-Rousse, orchestrée par un groupe à l’univers décalé, aussi étonnant que captivant.

Leur nom ? « The Summer Rebellion ». Les définir ? On peut déjà commencer par contempler la photo du duo, à la fois mystérieuse, drôle et pourtant si sérieuse… Très révélatrice de l’idée que l’on peut se faire du groupe. Sauvages ? Atypiques ? Authentiques ? Il a été bien difficile de définir la musique et l’aura qui se dégageait de ce duo pas banal, à la musique pas banale.

Depuis 4 ans, David – aux percussions et au chant – et Arthur – à l’accordéon –, naviguent sur les scènes françaises, belges ou encore hongroises pour répandre leur talent et faire résonner leur style musical indéfinissable.

S’ils ne sont « que » deux sur scène, ils n’en imposent pas moins leur univers : une musique explosive, un accordéon qui en jette sur des rythmes rock (ou peut-être punk ?) déjouant les styles d’accordéon classiques… Mais surtout, un chant unique et animal, qui nous transporte dans un univers que l’on ne connaissait pas encore. Une voix grave et vibrante, à la hauteur de la crinière sauvage que le chanteur porte si bien…

« Souvent, il faut fermer les yeux et écouter le son, plus que le sens » – David, au cours d’une interview.

Leur musique, elle est simplement faite pour taper du pied, pour être devant la scène, pour prendre en pleine face toute cette musique, pour se laisser aller. Une musique habitée et insolite, qui semble complètement indomptable. On casse les normes, on casse les stéréotypes des genres musicaux, mais on casse surtout la baraque.

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